Olivier Broudeur photo

Des racines paysannes et des voyages, des influences multiples et des lectures, c’est ce qui nourrit et parcourt Olivier Broudeur, réalisateur (mais pas que) finistérien (mais pas que).
Quel est ton parcours ?

Origines agricoles, maîtrise de philosophie, maîtrise d’ethnologie, licence de lettres modernes, enseignement du français, de la philosophie puis des techniques de narration cinématographique dans le supérieur.

Et en parallèle des activités professionnelles qui me permettent de côtoyer une France très diverse.

Qu’est-ce qui t’a donné l’envie de réaliser des films ?

C’est un ami qui voulait faire des films. Je l’ai accompagné sur trois films puis ai continué seul.

Qu’est-ce qui t’intéresse dans la forme du court-métrage ?

La forme du court-métrage, non soumise à des impératifs commerciaux, est un espace de création et d’expérimentation libre que je prends comme quelque chose d’absolument indépendant et autonome du long métrage. À ce titre, je ne pense pas qu’il faille voir le court-métrage comme un passage transitoire, mais comme une forme que l’on peut parfaitement explorer à l’infini sans jamais désirer passer au long.

Qu’est-ce qui t’a influencé ?

Le fait d’avoir vu beaucoup de films, lu beaucoup de livres et fait de la philo. Le fait aussi d’avoir vécu beaucoup de choses.

Est-ce que tu regardes des courts-métrages ?

Oui, je regarde beaucoup de courts-métrages. Sur le site de Bref, d’Arte, de France 2… Et puis des choses que les amis m’envoient. Je dirais entre 5 et 10 par semaine.

Quel est ton regard sur le cinéma français ?

Il y a beaucoup de films français que j’adore. La qualité de la narration s’est énormément améliorée depuis quelques années. Cependant, je préfère les autres cinémas (italien, coréen, turc…). Il me semble, tout de même, s’il s’agit de dire quelque chose, que le cinéma français doit tenter de garder sa singularité, ce qui passe par le fait de continuer à soutenir les films aux budgets les plus précaires.

Ton dernier coup de ♥ ?

Pardon, mais j’aimerais plutôt parler de deux coups de coeur absolus qui, pour moi, placent le court métrage à la hauteur du plus grand cinéma. Il s’agit de Nous, de Olivier Hems et de Como Todo el mundo, de Franco Lolli.

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Catégories : EntretienKontrechamp

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